CÉREMONIE DE CLÔTURES

COMMENTAIRES DES AUTEURS...
Hervé et Fakihi « signatures »
Moi, ce que j’ai aimé le plus c’est la vue sur la Loire, ça faisait bien ressortir le projet ; je ne pensais pas que l’on allait aboutir à ça. Nous voulions travailler avec le végétal à la base et on a tenu jusqu’au bout avec cette idée.

Mickael et Cyril «  le miroir »
Au début je ne voulais pas venir, j’ai balisé. Une fois là-bas ça a été, nous avons fait des dessins, dès le lundi et nous avons commencé à avoir une vision plus précise. Chaque jour j’ai franchi une étape, je me suis rendu compte que tout le monde était à fond dans les projets et qu’il y avait une vraie solidarité entre les groupes, ça m'a motivé. Nous étions en autonomie, le matin nous arrivions, nous savions ce que nous avions à faire. Je voulais que notre vision de départ ressorte à la fin. Je ne croyais pas non plus que ça allait faire ça. L’emplacement à Chaumont était primordial. Je pense que finalement le thème de la limite a bien fonctionné que ce soit au niveau des piquets, des bambous, des miroirs, ça faisait des limites dans des limites.

Mikael « le point d’interrogation »
Moi, j’ai eu pas mal de contraintes, que ce soit dans les matériaux, l’emplacement, mais toutes les contraintes sont devenues un avantage. Le résultat m’a surpris.

Thomas et Yves «  les limites de l’infini »
Nous avons vu les élèves qui avaient l’habitude de travailler seul et les autres. Nous, nous avions plein d’idées au départ qui se sont résumées en une seule. Pour aller vers la simplicité. Au niveau de l’emplacement à Chaumont on s’est précipité un peu. Ce que j’ai vraiment apprécié c’est la relation photographies et barbelés. Je suis fier d’avoir fait une œuvre qui fait travailler les méninges.

Laura et Romain « le mobile »
C’était bien ; j’ai peint des cadres toute la semaine et j’ai donc pu expérimenter la couleur. Mettre en avant pas seulement les couleurs basics mais travailler sur les couleurs claires et foncées, pour que ressorte dans le paysage. Je voulais plutôt que cela soit joyeux que triste. La contrainte majeure c’était le vent, mais les bois s’entrechoquaient et cela faisait du mouvement ; ça rajoutait quelque chose. Au début nous avions décidé d’installer les couleurs dans un arbre entier et finalement nous avons choisi une branche et c’était mieux. Mais j’aurais aimé essayer les deux.
Fakihi : En fonction de l’endroit ce n’est pas la même chose de face ou de profil.

Aline et Amélie « Le déraillement »
Le lundi nous avons dessiné puis nous avons tout de suite commencé le projet. J’ai aimé surtout travailler avec des matériaux comme le plâtre et aussi avec les couleurs, Alain Biet ,nous a fait un court sur les couleurs primaires et complémentaires avec le triangle. Le plus intéressant c’était la réalisation, l’installation était compliquée mais nous avons fini par faire ce que nous voulions mais de tous les projets je trouve que c’était le point d’interrogation le mieux placé.